🧺 Calandres en blanchisserie : quelle sécheuse repasseuse choisir

Dans une blanchisserie, la calandre – ou sècheuse-repasseuse pour les intimes – est un équipement central. Elle promet du linge parfaitement lisse, une cadence de production soutenue, et parfois… quelques surprises en prime. Certaines bonnes. D’autres, disons… ruineuses.

Petit tour d’horizon des marques, des réalités techniques et des pièges à éviter quand on veut que ça roule vraiment.

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🥇 Jessen et Kannegiesser : haut de gamme et haute dépendance

Ce sont les Ferrari du repassage. Matériel irréprochable, finition soignée, mécanique huilée.
Mais :

• 💰 Elles coûtent un rein (ou deux, selon le modèle).

• 🔒 Elles vous enchaînent : pièces propriétaires, maintenance exclusive… tout est verrouillé.

C’est de la belle mécanique, mais on achète aussi les menottes avec.

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💨 Lapauw : résurrection à surveiller

Présent, puis disparu, puis revenu… sous un autre nom.
➡️ Quand une entreprise change d’étiquette, ce n’est jamais pour rire. Le matériel reste solide, mais on s’interroge forcément sur la continuité du SAV ou sur les raisons d’une telle valse juridique. Prudence donc.

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🧱 Girbaud, Electrolux, Primus : murales accessibles

Plus modestes en volume, ces marques offrent de bonnes performances pour des structures moyennes :

• Girbaud : robuste, bien positionné sur les deux formats (murale + rouleau).

• Electrolux & Primus : murales fiables, abordables, et faciles à intégrer.

✅ Idéal pour les EHPAD, hôtels ou petites blanchisseries.
❗ Le SAV dépend souvent du revendeur, donc vigilance.

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CLM Texfinity : le pari asiatique

On voit apparaître sur le marché européen des machines venues de Chine, notamment sous la marque CLM Texfinity. Des calandres au design attractif, avec un positionnement tarifaire agressif, qui séduisent de plus en plus de blanchisseries en quête de solutions économiques.

Mais attention :

🔧 Un bon prix ne remplace pas un vrai technicien.
L’installation et le suivi exigent une vraie maîtrise métier. Si vous n’avez pas, sur place, un professionnel expérimenté capable de diagnostiquer et d’intervenir, vous prenez un risque opérationnel important.

📞 SAV et communication : plusieurs retours font état de réponses lentes, d’interlocuteurs difficiles à joindre, et de délais de pièces aléatoires. Rien d’insurmontable… si vous êtes autonome, patient, et bien entouré.

📌 En résumé :
➡️ Intéressant si vous êtes un pro bien équipé.
🚫 À éviter si vous cherchez une solution clé en main avec garantie de réactivité.

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🔧 Le cas Polymark : le bon sens commercial

Polymark ne vous vend pas sa machine, il vous propose la machine qui vous convient.
Pas de discours tout fait, pas de forcing vers une marque.
🧭 Le bon matériel, au bon endroit, pour le bon usage. Et souvent, ça évite de surpayer un monstre pour repasser 200 taies/jour.

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🔥 Et le gaz dans tout ça ?

Grande oubliée des fiches commerciales : la consommation énergétique.
➡️ Une rampe à gaz, c’est simple, rapide… et souvent très gourmand.
En comparaison, une calandre avec circulation de liquide calorifique (type huile thermique) est plus économe à long terme. Et souvent plus stable thermiquement.

💡 Ce point seul peut faire doubler votre facture en saison. Et ce n’est jamais indiqué en gras dans les plaquettes.

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🔌 Électricité ou vapeur : un mot sur l’énergie thermique

• Les calandres électriques : simples à brancher, mais souvent peu puissantes et énergivores.

• Les calandres à vapeur (si centrale vapeur présente) : puissantes, mais coûteuses à l’achat et en infrastructure.
  ➡️ Beaucoup se lancent sans penser à la source thermique adaptée à leur calandre, et le regrette après.

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📐 2. Dimensions et encombrement

Un truc trop souvent oublié :

Une calandre, un train de repassage, c’est gros. Très gros.

Et ça ne passe pas toujours les portes… ni les virages dans un couloir de sous-sol.
🛑 Tu veux l’installer dans ta blanchisserie existante ?
👉 Mesure tout. Plan de circulation, hauteur sous plafond, sortie d’évacuation, arrivée de gaz…

Un point à rappeler car plusieurs pros se retrouvent à découper une baie vitrée après livraison. 😅

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🛠️ Entretien : simple ou chaotique ?

Certaines machines s’entretiennent en 10 minutes, d’autres nécessitent de démonter la moitié du châssis pour changer un rouleau.

🔩 Le niveau de technicité requis pour l’entretien régulier ou les interventions urgentes est un vrai critère d’achat. Parce qu’en pleine saison, démonter un tambour à 2 h du matin, ça fait perdre plus que des chaussettes.

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🎲 Et l’occasion alors ?

L’occasion fait parfois le larron… mais surtout la ruine :

• Aucune garantie sur l’usure,

• Peu ou pas d’entretien effectué avant la vente,

• Matériel fatigué, dangereux, voire non conforme.

Acheter une calandre d’occasion, c’est comme acheter une voiture sans contrôle technique : si vous n’êtes pas un excellent mécano, c’est roulette russe assurée.

🛡️ Normes de sécurité & CE

Souvent ignoré sur les machines d’occasion :

Le CE est-il encore valide ?
Y a-t-il une mise à la terre correcte ?
Les protections anti-contact sont-elles toujours présentes ?

« Et si l’étiquette CE est arrachée, que le carter se retire à la main, ou qu’un câble pend sous la calandre, c’est plus un achat — c’est une prise de risque. »

✅ À la rigueur, une occasion révisée par la marque elle-même, avec engagement clair, peut valoir le coup.
🚫 Mais les “bons plans” à prix cassés chez un revendeur inconnu ? Non merci.

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🧮 En résumé

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🗨️ Ce qu’on en pense

La bonne calandre, ce n’est pas celle qui brille.
C’est celle qui tourne, ne vous ruine pas, et ne vous plante pas en juillet.

🎯 Évitez les discours enjoliveurs. Posez les vraies questions :

• Quelle conso en kWh ou en gaz ?

• Quelle fréquence d’entretien ?

• Est-ce que je peux vraiment me dépanner moi-même ?

• Quel est le prix de la première panne ?

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🧼 Article 100 % expérience terrain. 0 % bullshit.

💬 Une galère ? Un bon plan ? Partagez votre expérience en commentaire !